Le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020 a confirmé le calendrier des épreuves censées se dérouler à l’été 2021 (23 juillet – 8 août) après le report dû à la crise sanitaire. En accord avec le comité international olympique (CIO) il s’agira du même que celui initialement prévu avec quelques ajustements d’horaire pour des raisons opérationnelles.
Les compétitions se dérouleront sur les sites annoncés pour 2020. Les Jeux débuteront ainsi le 21 juillet 2021, soit deux jours avant la cérémonie d’ouverture, par des matchs de softball au stade de base-ball Fukushima Azuma. Le tournoi de football commencera le même jour. Quarante-six médailles seront décernées le week-end du 31 juillet/1er août et trente-quatre le samedi 7 août, veille de la clôture de l’édition nipponne.
Mais la tenue de la grand-messe planétaire du sport dépend avant tout de l’évolution de la crise sanitaire. De nombreuses voix – dont la moitié de la population – s’élèvent au Japon pour réclamer l’annulation pure et simple des JO ou un nouveau report devant le risque d’accueillir athlètes, suiveurs et spectateurs venus du monde entier. Car Thomas Bach, président du CIO, ne conçoit pas l’éventualité d’un huis clos.
Tokyo en alerte rouge, Pékin menacée ?
« C’est clairement quelque chose dont nous ne voulons pas, a-t-il expliqué jeudi. Nous travaillons donc pour des Jeux olympiques qui, d’une part, sauvegardent la santé de tous les participants et, d’autre part, reflètent l’esprit olympique. Nous œuvrons actuellement sur de multiples scénarios d’organisation des Jeux en fonction de la situation sanitaire dont nous ne savons pas comment elle sera dans un an. »
Devant la recrudescence des cas dans la capitale japonaise, Tokyo s’est placée en alerte rouge au coronavirus mercredi 15 juillet. S’ils ne se déroulent pas l’année prochaine, les Jeux seront purement et simplement annulés.
Dick Pound, doyen des membres du CIO va même plus loin. Les Jeux d’hiver de Pékin 2022 pourraient eux aussi être rayés du calendrier. « Si la crise sanitaire perdure en juillet et août de l’année prochaine à Tokyo, il est difficile d’imaginer qu’il n’y aura pas d’effet d’entraînement dans la même région cinq mois plus tard », note l’avocat canadien…