De Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) à Lyon (Rhône), les coureurs vont pouvoir souffler ce samedi avant d’attaquer les Alpes dès ce dimanche. L’arrivée de cette 14e étape, longue de 194 km, sera jugée à huis clos, en raison de la pandémie de Covid-19.
Un profil pour sprinteurs
La veille de l’arrivée au sommet du Grand Colombier, le peloton aura droit à une respiration vallonnée entre Clermont-Ferrand et Lyon. Le profil, avec la principale difficulté, le col du Béal, en début d’étape, peut convenir aux sprinteurs. Ce sera d’ailleurs l’une des dernières occasions pour eux car il ne leur restera ensuite que les arrivées à Champagnole et aux Champs-Elysées, respectivement vendredi et dimanche prochains, pour viser la victoire d’étape.
Lyon, première ville-étape en 1903
Le jeudi 2 juillet 1903, la première étape du premier Tour de France, longue de 467 km, s’était élancée de Montgeron (Essonne) et était arrivée à Lyon. Ensuite, la Grande Boucle n’a fait halte qu’à 17 reprises dans la capitale des Gaules, qui traîne en 36e position du classement loin derrière Paris (142), Bordeaux (81) et Pau (72). La dernière fois avant cette édition, c’était en 2013.
Pas de public à l’arrivée
La progression de la contamination de Covid-19 a contraint les autorités locales à restreindre drastiquement la présence du public. L’arrivée prévue autour de 18 heures ce samedi sur le quai Jean-Moulin, se fera à huis clos. Les spectateurs seront repoussés 400 mètres avant et après la ligne. Cette zone sans public sera reconduite le lendemain pour le départ au niveau du stade Gerland.