Tous les matins pendant ce Tour de France 2020, nous vous proposons de décrypter l’étape du jour à travers trois choses essentielles ou non, à connaître sur le parcours et ses caractéristiques. Ce dimanche, le peloton s’ébroue, pour la 15e étape, entre Lyon et le Grand Colombier.
Un salut à Gerland. Dans le grand derby du football entre Lyon et Saint-Etienne, le Tour de France ne choisit pas. L’an dernier, la Grande Boucle était arrivée, puis s’était élancée le lendemain, au pied du stade Geoffroy-Guichard. Le mythique antre de l’AS Saint-Etienne. Cette année, la 15e étape partir juste devant le stade de Gerland, au sud de Lyon. Là où jusqu’en 2016, l’Olympique Lyonnais disputait ses matchs et où évolue désormais le club de rugby du LOU.
Le Grand Colombier réussit aux Français. Le col de l’Ain est un des plus difficile du Tour. L’épreuve y est déjà passée à trois reprises. En 2012, 2016 et 2017. Deux fois sur trois, l’étape s’est clôturée par la victoire d’un coureur français. Thomas Voeckler lors de l’étape Mâcon – Bellegarde-sur-Valserine en 2012 et Warren Barguil en 2017 lors de l’étape Nantua – Chambéry.
Rien de plus dur en France? A la veille de la seconde journée de repos, les favoris dont Primoz Roglic et Tadej Pogacar vont pouvoir se livrer sans calcul. « C’est la première fois qu’on escaladera le Grand Colombier par deux fois et par deux versants différents, explique Thierry Gouvenou, le directeur technique du Tour. Sur la première ascension, les pourcentages vont jusqu’à… 22 %. Sur trois ou quatre kilomètres, c’est ce qu’il y a de plus dur en France. »