Quotidiennement pendant ce Tour de France 2020, nous vous proposons de décrypter l’étape du jour par trois choses essentielles ou non, à connaître sur le parcours et ses caractéristiques. Ce vendredi, le peloton s’ébroue, pour la 19e étape, entre Bourg-en-Bresse (Ain) et Champagnole (Jura).
Une respiration après la montagne
Cette 19e étape a été conçue comme une sorte de pause dans l’enfer des coureurs. Après le triptyque alpin, les organisateurs ont concocté un parcours en forme de respiration. Le peloton sera encore dans le Jura mais avec des pourcentages de pentes très peu élevés. Le final est très plat avec une longue dernière ligne droite augurant d’un sprint massif à l’arrivée. Ce sera donc probablement l’avant-dernier sprint avant les Champs-Élysées.
Un départ devant le monument préféré des Français
L’étape va partir du monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse. C’est un chef-d’œuvre de l’art gothique flamand du début du XVIe siècle. Le 20 septembre 2014, le monastère de Brou a été désigné « monument préféré des Français » au cours d’une émission de France 2 diffusé à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.
Champagnole n’a plus vu le Tour depuis 56 ans
La petite ville jurassienne n’a plus vu un peloton du Tour depuis le 28 juin 1964 et l’étape entre Champagnole et Thonon-les-Bains. En marge du duel entre Raymond Poulidor et Jacques Anquetil qui passionne toute la France (ce jour-là, Poulidor reprend 34 secondes à Anquetil), c’est un Néerlandais qui s’impose au sprint en récupérant au passage son maillot vert : Jan Janssen, le futur vainqueur du Tour 1968.