« Là-bas, aux jardins, il y a la terre et il y a les gens. J’ai semé les batavias de Luca, je me suis occupée des choux d’Elise, j’ai donné des graines de roquette à Ugo. On se voit d’un jardin à un autre, on se salue… C’est tout un monde. » Dolores, qui cultive ses légumes depuis mai 2020 au pied du fort d’Aubervilliers, est « arrivée juste quand la lutte a débuté », comme elle le résume. Dans la voix, on devine une petite pointe de regrets de ne pas avoir pu profiter des lieux plus tôt.
Centre aquatique à Aubervilliers : l’unité contre la «bétonisation» des jardins ouvriers se fissure
