Vélos électriques : malgré l’interdiction, les livreurs squattent de plus en plus les Vélib’ et Véligo
Il est 19 heures ce vendredi-là, dans le quartier des Halles à Paris. Devant la station Vélib’ de la rue de la Grande-Truanderie (Ier), une demi-douzaine de livreurs à vélo patientent, les yeux rivés sur leurs smartphones. « En général, ça commence à sonner vers 19h30 », explique Paul, un migrant qui travaille pour la plate-forme de livraison de repas Deliveroo. Paul, venu de Côte d’Ivoire, privilégie le Vélib’ électrique pour effectuer ses livraisons. « C’est moins fatigant. Mais beaucoup marchent mal… Je paye mon abonnement à 8 euros, mais ensuite il y a les frais d’un euro quand on dépasse 30 minutes. Une fois, j’ai eu une facture de 130 euros ! Évidemment, je n’ai pas pu payer », témoigne-t-il.