À la sonnerie, les élèves de seconde 2 du lycée Eugène-Delacroix s’engouffrent dans une salle. Pas un seul absent au cours de maths ce vendredi-là, parmi l’effectif de 25 élèves. À la question « qui a écroché l’année dernière ? » des petits rires s’échappent, comme pour masquer une gêne, et une dizaine de mains, filles et garçons, se lèvent. En juin dernier, 500 000 élèves en France avaient perdu le contact avec leurs enseignants, indiquait le ministère de l’Education nationale.
«On est le feu et la glace» : comment ces profs de Drancy ont réussi leur pari zéro décrochage scolaire
