Les larmes aux yeux, la voix tremblante, une femme hurle devant le centre de vaccination. « J’en ai marre, j’ai pris ma journée exprès ! Ça fait vingt fois que j’essaye de vous joindre, j’ai droit à mon vaccin ! » Autour d’elle, une cinquantaine d’habitants du quartier populaire de Bacalan se sont déplacés ce mercredi après-midi pour leur injection de Pfizer et patientent, très agacés, devant le personnel, impuissant et consterné. Gros malaise et pataquès devant les portes du centre de vaccination éphémère, ouvert pour trois semaines dans le nord de Bordeaux (Gironde). Et pour cause.
Covid-19 : à Bordeaux, la vaccination éclair démarre… au compte-gouttes !
