Drôle de découverte pour un « pêcheur à l’aimant » des Mureaux (Yvelines). Alors qu’il s’adonnait à son hobby le long du chemin de halage, l’homme a récupéré dans la Seine une roquette de 40 centimètres de long. Le service de déminage, dont les équipes sont basées à Marly-le-Roi, est intervenu rapidement. Ils ont transporté l’engin à l’écart et l’ont fait exploser dans un champ tout proche. Il n’y a pas eu de blessés.
Bien qu’impressionnant, cet événement n’est pas inhabituel. De plus en plus d’amateurs s’exercent à la pêche à l’aimant, dans la Seine ou les lacs proches. Le procédé consiste à placer un fort aimant au bout d’une ligne et de « pêcher » les objets métalliques : chariots, carcasses de voitures, pièces… Les pratiquants sont en général des passionnés d’histoire ou des amateurs de sensations fortes.
Grenade et obus déjà repêchés par le passé
Il y a deux ans, l’un d’eux avait remonté un obus à deux pas de la collégiale de Mantes-la-Jolie. L’intervention des démineurs avait nécessité la fermeture des quais de Seine. Quelques semaines plus tôt, un passionné avait remonté une grenade, inoffensive, d’un étang de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines.
La police nationale le rappelle, la pratique de la pêche à l’aimant, « sans autorisation de l’autorité préfectorale, outre le fait qu’elle soit illégale, met en péril la vie » de ses adeptes.
