Ce 20 novembre 2020, Esteban Rigonatto progresse prudemment dans la nuit de Formosa, cité portuaire aux confins nord-est de l’Argentine, à plus de 1 000 km de la capitale Buenos Aires. Il est minuit passé lorsqu’au volant de son taxi, il pénètre à contrecœur dans les ruelles mal famées du quartier Eva Perón. Adossée au fleuve qui marque la frontière avec le Paraguay voisin, la zone est une passoire, notoirement tenue par les narcotrafiquants et les contrebandiers, où l’on ne s’aventure guère à la nuit tombée.
De Paris à Sao Paulo, la miraculeuse arrestation de l’assassin en cavale
