Un engin explosif dans un avion ? Le doute a été levé peu avant 19 heures, ce jeudi. A l’aéroport de Roissy, un appareil d’Air France en provenance de N’Djamena (Tchad) s’est posé sans incident à 16h01 avant d’être isolé en raison d’une suspicion de présence d’un engin explosif à bord, avait indiqué dans un communiqué le ministère de l’Intérieur. Les passagers ont pu débarquer et des vérifications ont été effectuées. « Fin d’intervention, aucun engin explosif n’a été trouvé », a finalement annoncé à 18h39 le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur Twitter.
C’est le commandant de bord du vol AF865, reliant N’Djamena à Paris, qui a donné l’alerte, rapporte Europe 1. Alors que l’avion avait déjà décollé, il a reçu un appel : « Il y a une bombe, posez-vous en Algérie. » Un homme a réussi à se connecter pendant le vol à la fréquence de la radio et à diffuser une alerte à la bombe, confirme une source aéroportuaire à l’AFP.
Le Boeing d’Air France a été intercepté en plein vol à l’ouest de Lyon par un avion de chasse qui avait décollé de la base de Saint-Dizier, indique BFMTV. Ainsi escorté, il s’est posé à Roissy « en point bombe », « lieu spécial de l’aéroport pour ce genre d’événement », ajoute l’AFP.
Les passagers contrôlés à l’aide de chiens spécialisés
Les 52 passagers ont été contrôlés à l’aide de chiens spécialisés avant d’être débarqués, précise Franceinfo. L’avion et les bagages ont été fouillés. Le GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie, qui avait été dépêché sur place, est reparti.
Une cellule interministérielle de crise, présidée par Gérald Darmanin, a été ouverte. Elle a réuni les cabinets du Premier ministre, du ministre des Affaires étrangères, de la ministre des Armées, du garde des Sceaux et du ministre délégué aux Transports.