Ils seront 5.000 dans les tribunes du Stade de France à souhaiter bonne chances à nos Bleus pour le prochain Euro, mardi soir lors du dernier match de préparation face à la Bulgarie. Une joie pour Didier Deschamps, qui se réjouit de retrouver le « vrai football ». Le sélectionneur des Bleus confirme la présence de N’Golo Kanté pour ce match, mais n’est pas certain de pouvoir disposer de Lucas Hernandez, Adrien Rabiot et Kingsley Coman.
Pourquoi avoir choisi la Bulgarie pour ce deuxième et dernier match de préparation avant le début de l’Euro ?
DIDIER DESCHAMPS. Déjà, il y a peu d’équipes disponibles. La Bulgarie évolue dans un système avec une défense à 3 ou 5, et c’est probable qu’on ait ça aussi le 15 contre l’Allemagne pour le début de l’Euro.
Est-ce que c’est un match pour effectuer une revue d’effectif ou bien pour se projeter déjà sur le premier match face à l’Allemagne, le 15 juin ?
Cela ne peut pas être une revue d’effectif, mais si je dois aménager des choses j’ai toujours les 6 changements. Après il peut y avoir des impondérables. On a été très peu mis en difficultés face aux Gallois à cause de l’expulsion. Donc on doit améliorer la relation technique, le replacement défensif. Mais j’ai un groupe de qualité, et souvent les difficultés que rencontrent les joueurs sont plus nombreuses à l’entraînement.
Il y aura 5000 personnes demain mardi au Stade de France. Comment accueillez-vous le retour des supporters ?
C’est une très bonne chose, le vrai football c’est avec des supporters et des stades pleins. C’est un retour vers ce qui était la normalité. D’ailleurs on y sera confrontés à Munich (NDLR : 14 000 spectateurs) et encore plus à Budapest (NDLR : le stade sera plein). J’accueille ça avec le sourire. C’est une source de motivation et d’adrénaline pour les joueurs.
Peut-on avoir des nouvelles de Lucas Hernandez et Adrien Rabiot absents des entraînements ces derniers jours ?
Aujourd’hui avant la séance, j’ai 3 joueurs avec un petit souci, les deux que vous avez cités et Kingsley Coman. Je ne prendrai pas de risques même s’ils n’ont pas les mêmes problématiques.
Comment va N’Golo Kanté et comment envisagez-vous son rôle dans ce système en losange ?
Ces derniers jours on a emménagé son programme car il avait un léger souci, on a surtout axé sur la récupération. Il sera là demain. Il a réalisé des performances de très haut niveau avec Cheslea, et il est capable de jouer à différents postes du milieu. Tout dépend des systèmes, il y a juste des aménagements à faire. Je ne vais pas le brimer. Il est très bon à la récupération, à la transition, je ne vais pas dire qu’il est très bon à la finition mais il est capable de se projeter aussi. Donc il aura cette liberté, en tenant compte des joueurs autour de lui et des compensations à faire.
Quel rôle aura Olivier Giroud lors de cet Euro ? Et peut-il s’insérer dans le trio offensif tel que mis en place face au Pays de Galles ?
En septembre et octobre, on a déjà joué avec le même triangle offensif. Donc vous avez la réponse. J’ai parlé de pas mal de choses avec lui, il fait partie d’un groupe de 26, il a envie d’être important. Je sais très bien ce qu’il a été capable de faire, on ne va pas revenir sur sa situation en club fin février, avec un temps de jeu réduit. Il est arrivé plus tard, donc avec moins le temps pour effectuer un certain travail, il a envie de donner le maximum mais rien ne remplace le temps de jeu. Et il en a eu très peu donc forcément c’est problématique.
Est-ce que vous craignez que l’avenir de Kylian Mbappé puisse polluer son tournoi ?
Cela fait partie de tout ce qui se passe à l’extérieur. Kylian a été clair, il est avec l’équipe de France. Il prendra une décision quand bon lui semblera. Il est dans la tranquillité et la sérénité avec nous.
