Après la gifle, Emmmanuel Macron face au spectre des violences
« Ce qui s’est passé, ça n’est pas rien… C’est même très grave », souffle un ministre, en songeant à la gifle reçue par Emmanuel Macron, mardi 8 juin, lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage, dans la Drôme. Une image marquante que l’exécutif s’emploie depuis à relativiser. À commencer par le principal intéressé : « Il faut regarder cet acte pour ce qu’il est, c’est-à-dire un fait isolé d’un individu violent », a redit le président de la République ce mercredi lors du Conseil des ministres, tenant à souligner, une référence aux agressions de maires des derniers mois, que « certains ont même été attaqués plus violemment » que lui.