Covid-19 : hospitalisations, taux d’incidence… l’impressionnant recul de l’épidémie en France en chiffres

Tout diminue… du moins pour le moment. Les différents indicateurs de l’épidémie de Covid-19 en France métropolitaine sont dans le vert, alors que la prochaine étape des réouvertures doit débuter le 9 juin. Les baisses sont parfois impressionnantes, ce qui fait dire à l’Institut Pasteur que les conditions sont « favorables » pour éviter une nouvelle vague de l’épidémie cet été. « La situation sanitaire continue de s’améliorer très sensiblement », faisait remarquer mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.



Gare cependant, puisque la propagation et l’émergence de nouveaux variants pourraient changer un peu la donne. Sans certitude absolue pour l’avenir dans les prochaines semaines, faisons le point en quelques chiffres.

Moins de 20 000 patients hospitalisés, dont moins de 3 500 en soins critiques

La bascule s’est opérée samedi. Pour la première fois depuis le 27 octobre, moins de 20 000 patients atteints du Covid sont hospitalisés en France, soit une baisse de 40 % en un mois. Dans le détail, la part de ceux en soins critiques (réanimation, soins intensifs, surveillance continue, etc) a nettement chuté, passant de 6 000 à moins de 3 500 sur la période. 1 000 d’entre eux sont pris en charge en Île-de-France, un seuil que la région n’avait plus connu depuis le début du mois de mars.

En revanche, environ 6 000 des patients hospitalisés sont pris en charge en soins de suite et de réadaptation ou en unité de longue durée, et ce nombre reste stable. Ceci peut s’expliquer par le fait que les personnes convalescentes dans ces services, comme leur nom l’indique, y restent plus longtemps.

Les entrées quotidiennes à l’hôpital divisées par 4

Le nombre de lits occupés est une chose, le nombre d’admissions quotidiennes en est une autre. Là aussi, l’amélioration est nette. 550 patients sont hospitalisés chaque jour, soit quatre fois moins qu’au pic atteint un mois et demi plus tôt. Même topo pour les admissions quotidiennes en soins critiques, passées de 450 à 180 sur la même période.

La chute est tout aussi impressionnante pour les décès quotidiens à l’hôpital, passés de 300 à 110. Un nombre aussi bas n’avait plus été atteint depuis le 21 octobre, lorsque la courbe était montée en flèche.

Plus aucun département au-dessus de 200 pour l’incidence.

Il s’agit sans doute d’un des indicateurs les plus scrutés quotidiennement. Le taux d’incidence, soit le nombre de cas positifs pour 100 000 habitants sur la semaine écoulée, a été divisé par trois en un mois et demi, passant de plus de 350 à moins de 125.

En Île-de-France, région la plus touchée par cette troisième vague, il a chuté de plus de 600 à 170. Plus frappant encore : plus aucun département de métropole n’est au-dessus de 200 (Saint-Martin et la Guyane restent au-delà). Il ne faudrait pas oublier pour autant que les taux restent généralement très élevés. Seuls quatre départements sont en dessous de 50, le seuil d’alerte initialement fixé l’été dernier.



Par ailleurs, le nombre de cas recensés chaque jour en moyenne est repassé mercredi sous la barre des 10 000. Mais ce nombre est légèrement sous-estimé car il intègre un jour férié (le lundi de Pentecôte), lors duquel le nombre de tests réalisés est beaucoup plus bas qu’attendu en semaine.

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