Tour de France : «Je vais y arriver», promet le sprinteur Bryan Coquard

Il est passé de la cinquième à la quatrième place du classement de la 11e étape du Tour de France, ce mercredi 9 septembre, après le déclassement de Peter Sagan. Mais Bryan Coquard, le sprinteur de l’équipe B&B Hôtels – Vital Concept, ne veut plus se contenter de places d’honneur ou d’être le premier Français au sprint. Il reste persuadé que son tour va enfin venir.

Est-ce vrai que vous ne vouliez même pas disputer ce sprint à Poitiers ?

BRYAN COQUARD. Au premier sprint intermédiaire, cela n’a pas été bon du tout au niveau des sensations. J’ai tout de suite prévenu l’équipe que je ne me sentais pas capable de faire le sprint à l’arrivée. S’ils voulaient changer de stratégie, il n’y avait aucun problème. Mes sensations étaient très mauvaises. Je n’avais pas les jambes et je n’étais pas assez fort.

Que s’est-il passé ?

Tout le monde m’a demandé de rester concentré jusqu’à la fin. Tout le monde voulait bien faire pour moi. Directeurs sportifs comme équipiers.

Comment accueillez-vous cette quatrième place ?

Quatrième, c’est, à la fois, limiter la casse mais être déçu, car l’équipe était au rendez-vous et je ne lui ai pas tout rendu. Cela reste quand même bon signe pour la suite.

Faut-il vous plaindre ?

Je ne me cherche pas d’excuse et je ne veux pas dire que je n’ai jamais de chance. La chance, elle se provoque. Je suis toujours là et c’est une qualité. Mais je dois la mettre au fond. Dans tous les sprints, je suis toujours dans le Top 10. Mais il y a une grosse différence entre finir souvent troisième ou quatrième et gagner. Il y a encore un gouffre à franchir. La première journée dans les Pyrénées, j’étais très mal et, le lendemain, j’étais très bien. J’espère que ça va être pareil ce jeudi.

Que vous reste-t-il comme opportunité de briller ?

Les étapes comme Sarran (jeudi) et Lyon (samedi), j’ai la capacité d’être là. Je ne baisse pas les bras. Je vais y arriver.